fbpx
Nous sommes tous guérisseurs
18 janvier 2018
L’amour guérit
18 janvier 2018
Nous sommes tous guérisseurs
18 janvier 2018
L’amour guérit
18 janvier 2018

Chaque type de maladie est associé à une manière d’être particu­lière. Il y a un type de personnalité associé aux maladies de cœur, un autre associé au cancer, un autre encore à la myopie, etc. La manière d’être du sujet a engendré du stress et ce stress a atteint le niveau phy­sique en se manifestant par un symptôme.

Si le sujet veut libérer le symptôme, il doit aussi abandonner le comportement qui lui était associé – un comportement qui, en réalité, l’a créé. Le fait de débarrasser la conscience du stress permet au sujet d’adopter des perceptions et une manière d’être différentes. Un change­ment intervient dans la nature de la bulle – le filtre perceptuel à travers lequel on voit le monde. En d’autres termes, puisque nos perceptions créent notre réalité, il y a un passage d’une réalité à une autre.

Ainsi on peut dire que le processus de guérison implique un pro­cessus de transformation. Le rétablissement après une maladie grave est toujours accompagné d’un changement dans la manière d’être du patient. Les personnes changent ou continuent à être malades jusqu’à ce qu’elles meurent. En changeant, le sujet change en même temps sa vision des choses. Il est capable, à travers de nouvelles expériences, de définir des croyances différentes. Ou bien il définit d’abord des croyances différentes qui entraînent des expériences nouvelles.

L’im­portant, dans les deux cas, est d’abandonner les anciennes perceptions qui étaient fondées sur d’anciennes expériences, puisque ces percep­tions avaient créé une tension dans la relation du sujet à l’environ­nement.

On peut engager cette reprogrammation, cette modification perceptuelle, en reconnaissant que l’élément temps peut altérer nos programmes internes et nos perceptions, et en choisissant de libérer notre vision du présent et du futur de toutes nos expériences négatives du passé, pour une vision positive.

Un individu peut avoir dans son bio-ordinateur humain un pro­gramme fonctionnant ainsi : « Chaque fois que je vois cette personne, j’ai mal à la tête. » Quand cette personne est présente, l’individu s’at­tend à avoir mal à la tête, ce qui lui donne l’occasion d’affirmer sa vérité, le programme qu’il croit vrai et qui l’est donc pour lui. Hélas, le programme entraîne toujours des maux de tête et même s’il est très efficace, le résultat de son travail est toujours déplaisant.

Pour changer le programme tout en continuant à reconnaître ce qui est vrai, l’individu peut décrire ce programme comme ayant été vrai dans le passé. Dans ces conditions, le programme fonctionnerait ainsi : « Chaque fois que je voyais cette personne, j’avais mal à la tête – mais la prochaine fois, les choses se passeront peut-être autrement. Il se peut que cette person­ne ait pris conscience de ses erreurs, qu’elle ait eu une illumination subite. La prochaine fois, je verrai bien ce qui se passera et ce qui sera alors vrai. »

Alors, l’expérience directe peut révéler que quelque chose de dif­férent est vrai. « Oh ! Cette personne est réellement différente et, en réalité, d’un commerce agréable ! Je suis sûr que je n’aurais plus jamais de maux de tête en la côtoyant.» Dorénavant, grâce à ces mots, une nouvelle croyance est créée, de nouvelles perceptions sont autorisées. Une réalité nouvelle est créée avec une croyance nouvelle.

Si vous souhaitez expérimenter le processus de guérison et donc le processus de transformation, ce qui est particulièrement important, c’est la manière dont vous vous décrivez vous-même. En effet, les mots que vous utilisez pour décrire votre expérience créent votre réalité et vous êtes justement à la recherche d’une réalité différente dans laquelle vous vous sentirez mieux qu’avant.

Si vous décrivez un trait de votre caractère qui ne vous plaît pas particulièrement (« Je suis timide, j’ai peur de la réussite, je suis irri­table »), alors, avec vos mots, rejetez-le dans le passé pour qu’il laisse la place à une perception différente dans le présent et dans le futur (« J’étais timide, j’avais peur de réussir, j’étais irritable, etc., parce que je n’étais pas vraiment moi-même. »)

Ainsi vous pourrez plus facilement abandonner les vieilles idées et les vieilles tensions.

Il en est de même pour les mots que vous utilisez pour décrire le symptôme à libérer. Considérez l’élément temps et efforcez-vous de dé­crire le symptôme tel que vous le ressentez actuellement. Si vous dites : « J’ai mal du matin au soir », vous ne remarquerez peut-être pas qu’en ce moment, vous n’avez pas si mal que cela. Si vous dites : « La douleur va et vient » et que vous n’avez pas mal pour le moment, vous vous attendez à ce que la douleur revienne. Il est plus efficace de décrire votre expérience dans l’ici et maintenant, en reconnaissant ce qui est vrai maintenant et en ayant une vision optimiste du futur : « Ça va mieux qu’avant, mainte­nant. En fait, il semble que cela aille de mieux en mieux. »

Une attitude mentale positive constitue, bien sûr, un élément utile pour profiter de la meilleure qualité de vie possible. En ce qui concerne le processus de guérison, c’est un élément essentiel.

Chaque fois que vous visualisez une chose, vous augmentez les chances qu’elle se produise. Les images que vous introduisez dans votre conscience ont plus tendance à se réaliser. Si vous introduisez sans cesse des images de souffrance dans votre conscience, vous aurez ten­dance à souffrir. L’émotion associée à l’image importe peu, c’est l’image qui est déterminante. Par conséquent, si vous introduisez dans votre conscience l’image d’une chose que vous ne voulez pas, vous aurez tendance à le manifester dans la réalité.

Ayez dans votre conscience une image du résultat positif final auquel vous aspirez, il jouera le rôle d’un message de rappel du but que vous poursuivez. Lorsque vous recevez une guérison, c’est dans l’espoir d’être guéri. Dans tous les cas, vous devez au moins éviter les conduites de résis­tance et d’incrédulité qui entravent le processus.

Vous n’êtes pas obligé de croire dans la méthode appliquée, mais vous devez rester ouvert à la possibilité de son efficacité. Si vous croyez à la guérison, gardez à l’esprit pendant la session que votre guérison est en train de se pro­duire maintenant. À la fin de la guérison, vous pouvez constater que la guérison est partielle jusque-là ou bien qu’elle est totale. Parfois les effets complets de la guérison sont immédiatement apparents, même si des effets po­sitifs continuent à se manifester durant les jours et les semaines qui suivent la guérison.

Lorsque la guérison est totale, que tous les symp­tômes ont disparu, sachez que vous êtes guéri et replongez-vous dans votre vie. Si la guérison est encore partielle, sachez qu’elle s’est quand même produite et que ses effets vont bientôt se manifester. Plutôt que de res­ter enfermé dans votre ancienne bulle, imaginez-vous dans la nouvelle, celle vers laquelle vous vous dirigez. Voyez-vous guéri, dans le futur.

Lorsqu’on change de bulle ou qu’on passe d’une réalité à une autre, il y a trois étapes à franchir :

A – DÉCIDEZ DE CE QUI SERA VRAI DANS LA NOUVELLE RÉALITÉ

Vous pouvez, par exemple, prendre cette décision : « Dans la nou­velle réalité, lorsque la guérison sera complète, la douleur aura dispa­ru » ou bien : « Je pourrai lire plus facilement » ou encore : « La tumeur aura disparu ».

B – ENCOURAGEZ LA PERCEPTION QUE CELA SE PRODUIT MAINTENANT

Alors que vous cherchez à atteindre un objectif dans le futur, le processus de renforcement doit se dérouler dans le moment présent. L’idée est d’examiner vos perceptions du présent, pendant l’expérience. « La douleur est moins forte qu’avant. La guérison doit être en train de se produire maintenant » ou bien : « Je vois un peu mieux les let­tres maintenant qu’auparavant » ou encore : « Peut-être que la tumeur a diminué de volume. Quoi qu’il en soit, tout est plus clair dans ma conscience maintenant, aussi je sais que quelque chose de positif est en train de se produire. »

La pensée positive n’est pas une manière de se mentir à soi-même. Même lorsqu’il y a des hauts et des bas dans l’expérience des symptô­mes, il est important de voir que vos pires journées sont bien meilleu­res que vos meilleurs jours précédents. En d’autres termes, même les jours où les symptômes sont ressentis, ils ne sont pas aussi intenses qu’auparavant, et vous êtes ainsi en mesure de garder une vision opti­miste des choses.

L’idée est de vous donner des raisons de croire dans le processus, tout en reconnaissant en même temps ce qui est vrai, au niveau physique. Après tout, c’est la constatation des améliorations au plan physique qui montre les effets du travail accompli dans la conscience. Chaque amélioration devrait être reconnue comme une preuve que la guérison est en train de se produire maintenant.

Si l’on s’aperçoit que la situation a empiré au niveau physique, il est évident que quelque chose n’a pas fonctionné et que des mesures correctives doivent être prises et le processus de guérison poursuivi. Cette correction fait partie de la guérison. Elle rapproche un peu plus le sujet du résultat final, la guérison.

C – DÉCIDEZ ET SACHEZ QUE MAINTENANT, C’EST VRAI

Vous devez poursuivre le processus d’encouragement jusqu’à ce que vous fassiez l’expérience de la disparition du symptôme. À ce mo­ment-là, vous devez vous dire que vous ne ferez peut-être plus jamais l’expérience de ce symptôme. Si la douleur a disparu, c’est peut-être pour de bon. Si vous voyez à nouveau avec netteté, vous devez accepter cette situation comme votre état normal. Lorsque la guérison est com­plète, vous devez vous considérer comme guéri. Nous disons alors que votre guérison vous appartient. Vous devez considérer votre état de conscience actuel – et la vision du monde engendrée par cet état de conscience – comme normal et habituel. C’est votre nouvelle manière d’être. C’est votre nouveau normal.

Si le symptôme a été révélé à la suite d’examens médicaux, vérifiez plus tard par de nouveaux examens que les symptômes ont disparu. Après tout, ce qui est guéri est guéri, à tous les niveaux. Si les examens montrent des améliorations, mais pas encore une guérison complète, sachez que vous êtes quand même sur la bonne voie, qu’il reste simplement un bout de chemin à faire. Si vous avez travaillé sur vous-même, poursuivez vos efforts en reconnaissant les progrès que vous avez d’ores et déjà accomplis. Si ce sont d’autres per­sonnes qui vous ont guéri et que la guérison n’est que partielle, dites-vous que la prochaine session vous rapprochera encore davantage de la guérison ou qu’elle sera la dernière dont vous aurez besoin.

Lorsqu’à travers un feed-back physique vous découvrez les effets d’une guérison, acceptez leur réalité. En outre, si votre bilan de santé est parfait, faites l’effort de vous intéresser à d’autres choses qu’aux problèmes de santé. Soyez créatif, fixez-vous des buts et voyez-les se manifester en créant, avec les outils que vous avez appris à utiliser, une vie dans laquelle vous êtes heureux et comblé.

En fait, vous aurez peut-être envie de partager votre guérison avec d’autres. Bon nombre de guérisseurs ou d’enseignants de guérison ont commencé leur carrière après avoir dû se guérir eux-mêmes. Ainsi, lors­qu’ils s’adressent aux autres, ils savent de quoi ils parlent.

J’ai moi-même procédé de la sorte. Cela peut être le bon chemin pour vous aussi.

Faites savoir à tout le monde que tout peut être guéri.

Extrait de « Tout peut être guéri » © Martin Brofman 2009

Comments are closed.