fbpx
Accepter votre guérison
18 janvier 2018
Méditer sur les chakras
18 janvier 2018
Accepter votre guérison
18 janvier 2018
Méditer sur les chakras
18 janvier 2018

Quand j’ai décidé de me guérir moi-même d’un cancer en phase terminale en 1976, j’ai entendu l’idée que « l’amour guérit ». Chacun semblait connaitre cela, et puisque me guérir moi-même était maintenant une question de vie et de mort pour moi, j’ai décidé que ce serait vraiment une bonne idée d’ajouter cela à mon arsenal d’auto-guérison.

J’avais été diagnostiqué avec une tumeur dans la moelle épinière au niveau du cou et cela avait été déclaré inopérable et incurable. On m’avait donné un ou deux mois à vivre (à moins que je tousse ou éternue) l’année précédente et, par quelque miracle, j’étais encore en vie – peut-être parce que quelque chose dans ma conscience avait changé en termes de mon attitude envers la vie.

Je devais encore trouvé une manière de me défaire du cancer et l’idée d’utiliser l’amour pour cela avait l’air de quelque chose que je pouvais utiliser. Le seul problème était que je n’étais pas vraiment sûr de ce qu’était l’amour et je sentais que j’avais besoin d’être sûr de manière à l’utiliser pour ma guérison.

Je regardais autour de moi ce que les gens appelaient amour et beaucoup parmi cela ne faisait pas de sens pour moi en tant que force de guérison. Cela ressemblait plus à de la domination. (« Je t’aime, donc maintenant je te dis quoi faire ») ou à de l’esclavage (« Si jamais je le trouve avec une autre femme, je lui ferai çà ou çà… ») Certes, il y avait beaucoup de différentes manières d’exprimer l’amour, mais elles n’étaient l’émotion elle-même que j’avais besoin d’utiliser. Comment saurais-je quand je sentais l’amour de manière à l’utiliser pour me guérir moi-même et sauver ma vie ?

Je suis allé écouter une conférence intitulée « Qu’est-ce que l’amour ? » J’ai pensé « Enfin, je vais trouver ». Il semblait que l’Univers répondait à ma quête et me guidait vers l’endroit je trouverais la réponse que je cherchais. La personne parla pendant deux heures et la conclusion de la discussion fut « L’amour est ». Peut-être cela faisait-il du sens pour la personne qui parlait mais pour moi-même, je n’en savais pas plus qu’avant.

J’ai entendu une sorte de définition à l’envers -l’amour étant défini par ce qu’il n’est pas- je l’avais entendu décrire comme quelque chose sans jugement et sans attente. Si vous commencez avec une perception de quelqu’un et que vous retirez le jugement – les jugeant comme ayant tort par rapport à quelque chose – et que vous retirez l’attente – voulant quelque chose d’eux – vous restez avec une manière de les voir qui vous fait vous sentir bien quelque part dans le voisinage du cœur. J’ai senti que cela devait être une bonne indication. Cela pourrait être de l’amour mais j’ai senti que je pouvais utiliser quelque chose d’un peu plus direct, une autre façon d’arriver à cet endroit.

Un soir j’étais seul à la maison dans un espace méditatif, considérant la question de l’amour et un symbole est apparu sur le mur, je l’ai compris comme un message de mon Esprit. C’était un cœur avec de la lumière brillante venant du centre et le nombre « 1 » visible à travers le centre et s’étendant vers l’extérieur du cœur avec le mot « Acceptation » écrit en dessous.

Pour moi, c’était la clé pour l’ouverture de mon chakra du cœur, comprenant la vraie nature de l’amour et sachant quand je sentais cette force qui guérit.

J’utilisais le symbole comme une méditation visuelle, voyant différents messages dedans à chaque fois que je regardais et comprenant que cela se passait à cause de la nature de mon filtre perceptuel chaque fois que je le regardais, en accord avec je sentais ou traversais ce jour-là.

Un jour il me disait « L’acceptation est le numéro 1 », un autre jour le message était « Ouvre ton cœur, regarde à l’intérieur. Vois la lumière ». Un autre moment, c’était « Accepte ton individualité et l’individualité des autres ». Quelquefois, je voyais un aigle.

Je pouvais me relier à l’Acceptation comme quelque chose que je pouvais utiliser pour élever ma vibration d’un endroit du plexus solaire vers un espace du cœur. Acceptant « Ce qui est » me permettait d’accepter émotionnellement la situation qui existait, de retirer les émotions à propos de ce qui se passait de manière à être dans un espace clair à partir duquel je pouvais changer la situation. Acceptant les gens comme ils sont plutôt que de décider comment ils devraient être, m’autorisant à lâcher le contrôle qui, je comprenais, représente des tensions dans le chakra du plexus solaire et les voir à partir d’un sens clair de liberté dans le plexus solaire et, en fait, de voir les choses que je pouvais apprécier à leur propos au niveau du chakra du cœur.

Je trouvai que si je pensais à quelqu’un que je jugeais et je voyais cela comme injuste, je pouvais me demander si je me rappelais une situation dans laquelle une autre personne pourrait avoir utilisé ces mots pour me décrire – et c’était toujours le cas… Bien sûr, je pouvais facilement me dire à moi-même que quand j’étais dans cette situation, j’avais une bonne raison pour faire ce que j’étais en train de faire – et ensuite je pouvais comprendre que peut-être cette autre personne pouvait avoir les mêmes bonnes raisons – et alors je pouvais voir l’autre personne avec compassion, et peut-être pas si différente de moi-même. Alors qu’il y avait un mur entre nous, il y avait maintenant une porte, une possibilité pour une communication.

Je reconnaissais quand je sentais l’amour, par les sensations dans mon cœur et je sentais que j’avais quelque chose avec lequel je pouvais travailler, quelque chose que je pouvais ajouter aux autres outils que j’utilisais pour me guérir moi-même.

Je décidais que dans une méditation je m’entourerais avec des personnes dont je savais qu’elles m’aimaient et sentirait l’amour, la connexion que je sentais avec elles. Je pouvais ensuite prendre le sentiment, la sensation physique que je reconnaissais aller avec l’émotion et le diriger vers la partie du corps qui en avait besoin, sentant cette partie s’ouvrir à l’amour, l’acceptant et sentant quelque chose se produire là, un peu plus chaque fois que je le faisais jusqu’à ce que je ne sentis plus de symptômes.

Finalement quand je suis retourné voir les docteurs pour un nouvel examen, ils ont décidé qu’ils devaient avoir fait une erreur.

Il y a une manière de lire le corps comme une carte de la conscience à l’intérieur, de manière à déterminer la cause intérieure au symptôme physique. La clé de cette carte, ce sont les chakras, les centres d’énergie trouvés dans la philosophie hindoue. Chaque chakra représente certaines parties de la conscience et certaines parties du corps. Quand il y a un symptôme dans une partie particulière du corps, nous pouvons voir que cela représente de la tension dans la conscience de la personne à propos de quelque chose de spécifique se produisant dans leur vie à ce moment.

Il y a un profil de personnalité associé à chaque symptôme, une manière d’être qui ne représente pas vraiment qui cette personne est, mais plutôt l’expression ce qu’elle était en train de faire. Il y a un autre profil de personnalité associé avec le fait de ne pas avoir de symptôme, une manière d’être qui est toujours accessible dans la conscience de la personne et celle-ci est vraiment la personne elle-même. La guérison est à propos de relâcher la manière d’être stressée et de retourner à votre état naturel d’équilibre.

Nous pouvons dire que chacun avec un symptôme n’a pas été lui-même, n’a pas été qui il est vraiment.

Pourquoi quelqu’un choisirait de ne pas être lui ou elle-même ? Soit comme une expression d’amour, de changer d’une certaine manière de façon à être aimé, ou comme une réaction à la perception qu’il/elle n’est pas aimé ou ne serait pas aimé si il/elle était qui il/elle est vraiment. Il y a souvent une histoire d’amour qui est impliquée, une histoire d’amour malheureuse, peut-être, mais une histoire d’amour néanmoins.

Il est intéressant de noter que le système immunitaire est contrôlé par la glande du thymus qui est associée avec le chakra du cœur et donc avec les perceptions d’amour. On nous dit que cette glande s’atrophie durant l’adolescence. Il semblerait alors qu’à ce moment dans nos vies, nous changeons, allant de l’expérience directe de sentir l’amour vers l’acceptation des valeurs de la société dans laquelle le vrai sentiment d’amour est considéré comme une expérience non-ordinaire.

Quand nous ne ressentons pas l’amour, nous recherchons son évidence qui est là ou pas. « Il a fait çà, donc il m’aime », ou « …donc il ne m’aime pas ».

Beaucoup de symptômes et de maladies sont considérés comme des problèmes auto-immunes, des difficultés avec le système immunitaire et donc avec les perceptions d’amour de la personne et les symptômes eux-mêmes montrent comment la personne a changé sa manière d’être, n’étant pas elle-même à cause de ces perceptions ou de ces perceptions erronées.

Nous savons qu’un système immunitaire fort protège l’individu de beaucoup de maladies et que renforcer le système immunitaire est une manière de relâcher les symptômes. C’est la perception d’amour, ce qu’est vraiment l’amour, qui renforcera le système immunitaire.

Nous sommes entourés de personnes que nous aimons. Une question intéressante à nous poser peut être : « Combien de temps est-ce que je passe dans ma journée à ressentir l’amour qui est dans mon cœur ? »

Focalise-t-on sur l’amour ou sur d’autres questions que nous avons autorisées à se mettre en travers du chemin de nos perceptions d’amour ? Si nous avons rempli notre conscience avec les peurs, colère, insécurité et des questions qui, au final, ne sont pas si importantes, au lieu de cela nous pouvons choisir de maintenir notre attention sur l’amour et sentir le contact, nous rappelant à nous-mêmes si nécessaire que c’est vraiment la chose la plus importante dans nos vies et ce que nous avons besoin de faire pour rester en bonne santé.

Au plus nous passons du temps à sentir l’amour qui est toujours là, au plus nous renforçons notre système immunitaire, rendant cela plus facile pour relâcher tout symptôme et pour maintenir notre état naturel de santé et d’équilibre.

L’amour guérit vraiment !

© Martin Brofman 2009

Comments are closed.